Le marketing numérique est bondé de charlatans.
Et le pire, c’est que vous faites peut-être affaire avec l’un d’eux.
Il existe plusieurs types de charlatans :
- Ceux qui s’improvisent experts (et le croient probablement).
- Ceux qui croient tout savoir.
- Ceux qui embellissent la réalité.
- Et ceux qui mentent… pour mieux s’en mettre plein les poches.
Aujourd’hui, parlons de cette dernière catégorie : les charlatans professionnels.
Le discours bien rodé des charlatans professionnels
Après 25 ans de carrière en marketing numérique, j’en ai vu passer, des charlatans professionnels. Et ils ont tous le même discours, à quelques variantes près :
- « On est partenaires premium de Google et Meta. »
- « On fait partie des plus gros acheteurs au Canada. »
- « Google nous verse des commissions, c’est pour ça qu’on est si compétitifs. »
- « Laissez-nous gérer, on s’occupe de tout. »
Face au chant des sirènes, les charlatans ont réussi à envoûter jusqu’aux plus grands.
Leur recette : créer un mur entre vous et vos investissements publicitaires
Leur approche est souvent la même :
- Créer un mur pare-feu (firewall) entre vous et “vos” comptes publicitaires (Google, Facebook, etc.).
- Et pour donner l’illusion de transparence, vous bombarder chaque mois de rapports pleins de chiffres et de tableaux.
Mais cette transparence n’en est pas une. En réalité, elle sert surtout à cacher la fraude.
La fraude invisible
La fraude est simpliste, mais efficace :
- Ils gonflent artificiellement vos coûts publicitaires.
- Ils ajoutent des marges en douce sur le coût réel du clic.
Tu penses payer 5 $ le clic ?
Dans la réalité, tu paies peut-être 3 $ ou 1,50 $.
Et cette différence, elle ne va pas dans tes résultats… mais dans leurs poches. Le charlatan professionnel s’enrichit ainsi sans que le client ne le sache.
La fraude invisible
Faites le calcul : sur un budget de 3 000 $ par mois, ce qui est réaliste pour une PME québécoise. Cela peut représenter jusqu’à 18 000 $ par année qui s’évaporent.
Dans les faits, c’est un détournement organisé.
Le plus sournois, c’est que tout cela reste invisible :
- Des couches d’intermédiaires,
- Des marges empilées,
- Et zéro accès direct à vos comptes publicitaires.
Comment savoir si vous faites affaire avec un charlatan ?
La réponse tient en une seule question :
👉 « Peux-tu me donner accès à mes comptes publicitaires ? »
Si la réponse est non, qu’importe la raison, appelez-moi.
En conclusion
En conclusion, les dérives du marketing numérique ne sont pas toujours visibles à l’œil nu.
Mais elles laissent des traces : budgets envolés, données opaques, et confiance ébranlée.
La transparence n’est pas un luxe. C’est un droit.