Pyramide de Maslow 2.0

Karine MironUne découverte de ma collègue Karine Miron. La pyramide de Maslow (pyramide des besoins) recyclée pour le Web 2.0.

Comme nous pouvons lire sur le blogue Mediapedia, il faut remplir les besoins de bases avant de pouvoir passer à des comportements du niveau supérieur. Il se passe exactement la même chose sur Internet.

Pydamide de Maslow - Web 2.0 

  • Nous avons tous commencé par les deux usages de base : chercher de l’info (sur Altavista à l’époque, Google pour d’autres plus récemment) et commencer une correspondance (en se créant une « boîte mail » sur Hotmail ou Yahoo! Mail) premier signe d’une identité et d’une existence sur Internet.
  • Une fois passée l’angoisse des premiers virus et chain letters, on a osé franchir le pas de la socialisation pour aller rechercher l’amour et conforter son appartenance, tout en apprenant également à estimer les autres : poser une question dans des forums, intervenir sur un chat, rester un contact toute la journée avec ses proches, amis (petits ou grands), collaborateurs toute la journée grâce aux messageries instantanée (ICQ -wouuaoo, ICQ, pfff, on reconnaît les vieux…-, puis Msn messenger, Yahoo! messenger et AOL instant messenger ). Plus rapide que l’email, moins dérangeant et beaucoup plus discret que le téléphone.
  • Le dialogue maîtrisé, nous voilà pris d’un besoin d’estime, de prouver que l’on existe, que l’on sait quelque chose ! Et nous voilà en train de bloguer sur Typepad, Viablogga, Over-blog ou WordPress (pour ma part en tous cas) ou Skyblog pour les plus jeunes. Certains vont jusqu’à dire qu’ils en vivent, d’autres continuent à murmurer dans le vide numérique.
  • Mais une fois découverts ces super pouvoirs, on ne peut s’arrêter là et on se surprend déjà à participer modestement à des œuvres collectives qui nous dépassent et dont on espère qu’elles nous survivront. Elles s’appellent Wikipedia, une encyclopédie universelle en ligne rédigée, corrigée, mise à jour et enrichie par les internautes eux-mêmes ou Agora Vox, qui propose à de vrais gens (oui, oui, et avec a priori positif sur le fait que vous êtes bien de vrais gens) pour devenir rédacteur.