Le syndrôme de la tourette ou le syndrôme de la portée ?

Une des choses qui m ’emmerde le plus dans mon travail est d’argumenter avec certains sites qui exigent que je justifie mes choix médias. Pourquoi donc n’ont-ils pas été sélectionnés pour telle ou telle campagne ?

C’est légitime de poser la question, c’est en emmerdant que d’insister. Ce qui m’emmerde sont uniquement ceux qui insistent et particulièrement ceux qui sont affectée par le syndrome de la portée.

    Définition de Syndrome de la portée
    Variante du syndrome de Gilles de la Tourette, voire un trouble   
    neurologique caractérisé par des tics involontaires (mouvements
    involontaires, rapides et soudains, ou expression de sons, qui se
    produisent de façon répétée et stéréotypée).

    Personnes à risques: Les portails, les grands réseaux de sites et
                                 les premiers de catégories

Ils peuvent possiblement être plus cher que leurs compétiteurs, avoir une offre globale moins intéressante, de moins bons placements, de moins bons résultats en moyenne, mais les victimes du Syndrome de la portée ne peuvent se contrôler, ils ne peuvent que dire: Mais je ne comprends pas, ma portée, je suis plus gros que lui,  j’ai plus de visiteurs, ma portée est plus élevée, tu ne peux pas avoir une plus grande portée, tu ne tiens pas à avoir une bonne portée ? Je comprends pas. Portée! Portée !

Aux victimes du Syndrôme de la portée, voici ma réponse:
La portée n’est pas garante du succès d’une campagne donnée
. Vous pouvez être le plus gros site au Canada ou le plus gros site ou réseau de votre catégorie, mais mes budgets sont limités. Si mon objectif est de créer de la fréquence, vous ne saurez m’intéresser. Avoir une portée potentielle sur ma cible de 90%, mais ne pas être en mesure de parler à cet auditoire plus d’une fois ne m’avance à rien.

Au risque de paraître déplaisant, prenez votre pilule. Ça se soigne. Lorsque vous comprendrez que vous êtes victimes de ce syndrome, vous aurez alors fait un bon chemin vers la guérison.

Fin de la montée de lait !